Svetlana TIMOCHENKO: «J’essaie de me préparer psychologiquement pour les Jeux européens comme pour une compétition régulière»

15 avril 2019

La samboïste biélorusse Svetlana TIMOCHENKO est l’une des principales favorites de tous les tournois internationaux de Sambo dans la catégorie féminine des 80 kg. En mars, elle a de nouveau reconstitué sa tirelire de récompenses, en remportant la médaille d’or de la Coupe du monde de Sambo. Dans une interview pour le site Internet de la FIAS, l’athlète a dévoilé ce qui lui avait manqué sur ce tournoi, ce qui était la cause de ses rares défaites et comment elle s’est préparé aux Jeux européens de Minsk.

— En fait, j’ai déjà perdu le compte du nombre de Coupes du Monde auxquelles j’ai participé, mais je sais avec certitude que j’ai remporté la médaille d’or pour la troisième fois. Cette année, ce tournoi est devenu la prochaine étape de ma préparation aux Jeux européens, qui se dérouleront en juin à Minsk. La responsabilité ne m’a donc pas gênée, je suis simplement allée sur le tapis, j’ai essayé quelque chose de nouveau et j’ai fait mon travail calmement. Lorsque vous êtes psychologiquement détendu, il est plus facile d’entrer dans le combat, mais si vous vous êtes crispée, il devient beaucoup plus difficile de gagner.

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— La victoire vous a semblé trop facile pour vous ... ?

— À ce tournoi, Maria ORYASHKOVA, ma principale rivale était absente, elle m’a beaucoup manqué. J’espère que nous nous rencontrerons aux Jeux Européens, j’aimerais que cela se passe en finale et que la plus forte gagne. En dehors du tapis, nous sommes de bonnes amies, c’est une personne merveilleuse, très gentille, sincère et ouverte. La phrase bien connue selon laquelle nous sommes rivales sur le tapis et amies au dehors convient parfaitement à nos relations.

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— À cet égard, est-il plus difficile ou plus facile de se préparer aux combats avec elle?

— Je ne peux pas dire que j’ai une méthode particulière pour les combats avec Maria. Tout d’abord, je pense que si le sort m’est favorable aujourd’hui, je gagnerai. Si la fortune me tourne le dos, Maria gagnera.

— Comment réagissez-vous aux combats perdus?

— Certes, je m’inquiète quand il y a des défaites, mais je ne m’en fais pas. En collaboration avec les entraîneurs nous étudions les combats, travaillons sur les erreurs, modifions la tactique et les techniques. Nous avons d’excellents entraîneurs, le travail se fait professionnellement. Je pense que dans mon cas, la défaite se passe principalement dans la tête. La technique est idéale au niveau de préparation personnelle, mais chaque système a ses points faibles.

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— Pour les samboïstes européens les Jeux Européens sont le principal évènement de l’année. Quelle est leur préparation morale?

— Nous essayons de nous nous accorder psychologiquement comme pour un début d’année régulier. Mais cette compétition a une grande importance du fait qu’elle se déroule dans notre pays, la Biélorussie. Ce qui nous impose une responsabilité supplémentaire. Bien sûr, je voudrais combattre très convenablement, mais encore une fois, tout dépendra de la situation.